Revue médicale numéro 26

But : Déterminer l’aspect épidémiologique de l’association paludisme et VIH chez la femme enceinte, analyser l’impact du VIH sur la manifestation clinique du paludisme et l’évolution sous traitement au cours de la grossesse. Matériels et Méthodes : Deux groupes de femmes enceintes ont été suivis dont l’un hospitalisé pour paludisme isolé et confirmé parasitologiquement et l’autre pour paludisme associé au VIH. Résultats : La fréquence du paludisme sur grossesse est de 12,2% des cas. Sur 102 cas de paludisme sur grossesse, l’association paludisme et VIH a été notée dans 11,8% (12/102). Aucune différence significative n’a été notée dans la manifestation clinique du paludisme dans les deux groupes ainsi que dans l’évolution sous traitement à la quinine. Les femmes VIH+ ayant plus de trois gestités courent un grand risque d’attraper le paludisme sur grossesse contrairement aux VIH-. Plus de complications obstétricales ont été notées chez les VIH+ : accouchement prématuré (16,7% contre 2,2%), mort foetale in utero (16,7% contre 2,2%). 2,2% de décès (2/90) chez les VIH- contre 8,3% (1-12) chez les VIH+ ont été enregistrés. Conclusion : Dans un pays d’endémie palustre, le VIH ne constitue pas un facteur de risque pour attraper le paludisme pendant la grossesse, mais, s’il est associé au paludisme, il constitue un facteur de risque de survenue des complications obstétricales.

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