Au Burundi, le paludisme est le premier problème de santé publique par sa mortalité et sa morbidité. Une identification précise des facteurs de risque de la létalité palustre s’avère nécessaire, pour mettre en oeuvre des stratégies d’intervention efficaces. Elle fait l’objet de cette étude. Nous avons mené une étude rétrospective étalée sur 12 mois (du 01/03/2006 au 31/02/2007) et centrée sur le paludisme grave chez l’enfant hospitalisé au Centre Hospitalo-Universitaire de Kamenge (CHUK). Le bas niveau de scolarisation des parents constitue le facteur épidémiologique qui joue un rôle péjoratif dans le pronostic tandis que les facteurs clinico-biologiques prédictifs d’un mauvais pronostic sont : le coma, l’ictère, l’anémie sévère, l’hypoglycémie et surtout l’insuffisance rénale.