But: Analyser la fréquence des corps étrangers laryngo-trachéo-bronchiques au Centre
hospitalo-universitaire de Kamenge.
Malades et méthodes : Nous avons effectués une étude rétrospective sur une période de 11
ans (de janvier 2001 à décembre 2011). Elle a porté sur les dossiers des malades hospitalisés
pour suspicion de corps étrangers laryngo-trachéo-bronchique. Pour chaque dossier nous
avons analysés les aspects épidémiologiques et diagnostiques.
Résultats : En onze ans, 74 dossiers ont été retenus parmi 689 hospitalisés pour corps
étrangers ORL, soit 10,74%. L’âge moyen était de 4, 2 ans avec des extrêmes de 6 mois et 36
ans dont 75,68% avait moins de 5 ans. Le sexe masculin prédominait avec un sex ratio de
1,55. La nature des corps étrangers était variée : 53 cas d’origine végétale, 19 d’origine non
végétale et 2 non précisés. Le délai d’admission variait entre 6 heures et un mois, soit 4, 5
jours. Le syndrome de pénétration a été retrouvé dans 61 cas, soit 82,43%. La localisation
bronchique était de 51 cas (68,91%), 13 cas (17,56%) dans le larynx et 10 cas (13,51%) dans
la trachée. La radiographie pulmonaire a mis en évidence 23 cas (31,08%) d’atélectasie, 12
cas (16,21%) d’emphysème pulmonaire modéré, 10 cas (13,51%) de corps étrangers radio
opaque et 8 cas (10,81%) d’image thoracique normale.
L’inhalation d’un corps étranger est fréquente chez l’enfant de sexe masculin, localisé
souvent dans la bronche et de nature végétale. La majorité des anomalies pulmonaires sont
visibles à la radiographie des poumons.
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