But : Montrer l’apport de l’échographie dans le diagnostic des pathologies rénales.
Malades et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective descriptive sur une période de 10
mois allant de juin 2012 à avril 2013 des patients ayant bénéficié d’une échographie
abdominale au centre hospitalo-universitaire de Kamenge (CHUK).
Résultats : Sur 1460 échographies abdominales, 81 (5,5%) avaient permis le diagnostic des
pathologies rénales avec 63 (4,3%) faites spécifiquement pour l’exploration rénale.
L’échantillon était composé de 51 hommes (63%) et 30 femmes (37%). L’âge moyen était de
42,23 ans avec des extrêmes de 1 an et 90 ans. L’HTA (30,8%), le diabète (12,3%) et
l’insuffisance rénale chronique (12,3%) étaient les principaux antécédents. La douleur
abdomino-lombaire (42%) et les oedèmes (19,7%) constituaient les principaux motifs de
demande d’échographie. Les pathologies rénales diagnostiquées à l’échographie étaient la
souffrance rénale (56,8%), l’hydronéphrose (24,7%), la lithiase rénale (12,34%), les kystes
rénaux (6,17%), la polykystose rénale (2,46%), les tumeurs (2,46%) et la sténose de l’artère
rénale (1,2%).
L’échographie est un examen qui permet le diagnostic de la plupart des pathologies rénales.
Il faut alors la rendre plus disponible et plus accessible surtout dans les pays en
développement.
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